mercoledì 7 febbraio 2024

VOGLIAMO TUTT'ALTRO | Toolkit ––– accendere i fuochi



Questo toolkit è a disposizione di chiunque voglia diffondere pubblicamente quanto sta avvenendo in questi giorni a Roma, e in Italia. Può essere letto dai palcoscenici, nella università, nelle scuole, nei musei e ovunque abbiamo voglia di accendere un fuoco

Istruzioni:
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• USALO COSÌ COM'È O SE VUOI FALLO TUO/ RISCRIVILO/ RIELABORALO/ RIMESCOLA IL TESTO 
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Letture al mondo

VOGLIAMO TUTT’ALTRO 

Dichiariamo lo stato di disastro culturale 


Siamo artist^, lavorat^, operat^ dello spettacolo.
Dichiariamo lo stato di disastro culturale del nostro paese. E vogliamo raccontare la gravità degli accadimenti degli ultimi mesi: istituzioni culturali occupate dalle destre con manovre ai limiti della legittimità, spartizione delle nomine, incompetenza e mancanza di visione di chi decide di arte e cultura, polizia in antisommossa che presidia i teatri pubblici.
Siamo in mobilitazione da settimane con assemblee, presidi e prese di parola e vogliamo accendere fuochi ovunque.

Inizia tutto a Roma. Il 20 gennaio Luca de Fusco è stato nominato Direttore Generale del Teatro di Roma – Teatro Nazionale con un colpo di mano delle destre del CdA: è una scelta che rigettiamo sia nel merito, che nel metodo. Una scelta che racconta di un mondo in estinzione, quello dell'Artista solo al comando, lontano dalle trasformazioni rapidissime e dalla complessità e pluralità dei linguaggi del contemporaneo.  I dati parlano chiaro: nelle stagioni dei teatri da lui diretti nel recente passato, le donne registe/coreografe rappresentano meno del 7% del programma e solo il 2,5% di spettacoli sono firmati da artist^ di meno di 40 anni. 

Il Comune di Roma, dopo aver gridato al blitz fascista e chiamato a raccolta artist^ e lavorat^ della città, ha dichiarato di aver raggiunto un “accordo” in una logica di spartizione del potere che conosciamo fin troppo bene. Non accade solo a Roma, e non è un’eccezione. 

In questi giorni inoltre diverse inchieste giornalistiche stanno raccontando le condizioni di lavoro dentro Teatro di Roma, raccogliendo anni di testimonianze e segnalazioni rimaste inascoltate dai vertici che parlano di corruzione, sessismo, intimidazioni, mobbing. Le istituzioni rifiutano di assumersene le responsabilità, silenziando le testimonianze dell^ propri^ lavorat^ e collaborat^. È una situazione gravissima.

Il sistema teatrale italiano mostra tutti i suoi limiti: assenza del contemporaneo e della ricerca, produzioni dei Teatri pubblici nazionali monopolizzate dai direttori (tutti maschi), provincialismo, precarietà ed esternalizzazione dell^ lavorat^, mancanza di welfare e diritti per l^ intermittenti, dinamiche tossiche, ricatti e abusi, difficile accesso alla formazione specifica e finanziamenti pubblici insufficienti alle produzioni, alle compagnie, ai festival, alle residenze, ai centri di ricerca.


Viviamo in un paese che sta toccando i livelli minimi di vivacità culturale e sociale, oltre che di capacità critica. Le nostre vite sono al limite.
Vogliamo far risuonare questa mobilitazione culturale e politica, prima che le destre saturino qualsiasi spazio di espressione e trasformazione.
Vogliamo tutt'altro. E abbiamo tutta la forza per immaginarlo. 



Assemblea Costituente dell_ Lavorat_ dello Spettacolo











 

VOGLIAMO TUTT'ALTRO // Que se passe-t-il en Italie ? // What is happening in Italy? // ¿Qué está pasando en Italia?




FR
Que se passe-t-il en Italie ?  

Institutions culturelles occupées par la droite et l’extrême-droite, manœuvres à la limite de la légalité, dédoublement des nominations, police antiémeute aux portes des théâtres publics, pendant que la gauche, à la tête de la ville de Rome, est inerte et incompétente. 

Artistes, intermittent·es, et travailleur·euses du spectacle vivant sont actuellement dans une mobilisation sans précédent. Que se passe-t-il en Italie ? 

Le système théâtral italien démontre actuellement toutes ses limites ; alors que les œuvres et recherches contemporaines sont de plus en plus absentes, que les productions des théâtres publics nationaux sont monopolisées par les œuvres des directeurs (majoritairement masculins), provincialisme, précarité et externalisation des travailleur·euses. Dans un contexte national où il y a un manque de protection sociale et de droits pour les intermittent·es, de connaissances spécifiques de ceux qui décident de la culture, accès à une  formation de qualité, une absence cruelle de financement public aux productions, compagnies, festivals, résidences, centres de création. 

À Rome, la quintessence de ces problèmes s'ajoute au manque d'espaces et à une gestion honteuse de la culture, même de la part du centre-gauche. La communauté artistique est à bout et exige autre chose. 

20 janvier. Après trois ans de mise sous tutelle du Théâtre National, les partis de droite réunis dans un conseil d'administration nocturne ont imposé par un coup de force, la nomination du nouveau directeur général et artistique du théâtre national de Rome, Luca De Fusco. Après avoir crié au blitz fasciste, la municipalité de centre-gauche de Rome rassemble les artistes et les travailleur·euses de la ville. Malgré cela, quelques heures plus tard, il déclarait avoir trouvé un « accord » avec les mêmes partisans du blitz, acceptant la nomination de De Fusco en échange de la promesse d'un deuxième responsable : la logique de partage du pouvoir que nous connaissons déjà trop bien. 

30 janvier. Après une semaine de manifestations, des centaines de personnes se rassemblent devant le Teatro Argentina, salle principale du théâtre national au centre de Rome, alors que la police antiémeute bloque l'entrée. Le déploiement des forces de l’ordre est incompréhensible, tentant d’empêcher la nouvelle assemblée citoyenne constituante des professionnel·les de la culture afin d’exercer leur droit et leur participation au destin d’une institution publique. Au-delà de la méthode, nous rejetons le choix de De Fusco également sur le fond : démonstration parfaite d’un monde en extinction, celui de l'Artiste seul aux commandes, mâle, blanc, cis-hétéro, de plus de 65 ans, loin des transformations rapides du monde contemporain. Une moyenne des dernières programmations artistiques de De Fusco a été faite : les metteuses en scène/chorégraphes représentent moins de 7 % de la programmation et seulement 2,5 % des spectacles sont signés par des artistes de moins de 40 ans. 

31 janvier. À nouveau, la police anti-émeute identifient les artistes qui distribuent des tracts, au milieu des spectateur·ices, en face du Teatro India, salle du théâtre national dédié à la création contemporaine. 

1er février. L'Assemblée constituante des travailleurs et travailleuses du spectacle se déroule en présence du Maire et du conseiller à la Culture dans une Mairie remplie de plus de 300 personnes. 

Les réponses reçues étaient évasives et manquaient de crédibilité. Le fort désir de politique et participation est le fait le plus marquant de cette journée. 

Dans une ville de plus en plus militarisée où la police se trouve aux portes des théâtres ; dans un pays qui atteint le niveau minimal d'effervescence culturelle et sociale, ainsi que de capacité critique, nous voulons donner corps à ce désir et à cette vaste communauté. 

Le cas du Teatro di Roma constitue non seulement un dangereux précédent pour toutes les nominations futures des institutions culturelles italiennes, mais il est également l'emblème du fonctionnement du système culturel italien. Il est urgent de soutenir et de faire résonner cette mobilisation culturelle et politique, avant que la droite et l'extrême droite ne saturent tout espace d’expression et de transformation. 

Nous déclarons l’état de désastre culturel. 

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ENG 

WHAT IS HAPPENING IN ITALY? 

Cultural institutions being occupied by the right-wing with manoeuvres bordering on illegitmacy, partitioning of the assigments, riot-police deployment guarding the entrance of public theatres. In Rome, its cultural and political left-wing representatives, behave with ineptitude and incompetence. The artists and cultural workers are in mobilization. 

The public theatrical Italian system is showing all its limits: absence of the contemporary and research, public theatres’ productions monopolized by the directors (all men), provincialism, precariousness and outsourcing of work. The national context shows a lack of welfare and rights for intermittent workers, inadequacy of cultural decision-makers, low quality and limited access to education programs and public founding for productions, companies, festival, artistic residency programs, research centers. 

In Rome, adding to these problems, we suffer a lack of spaces for creativity, rehearsals and production and shameful culture management of the City. Our lives are on the verge. We want a whole other thing. 

January 20th. After three years of commissioning, the right-wingers in a nocturnal board of directors imposes the assignment of Luca De Fusco as the new general and artistic director of Teatro Nazionale di Roma. After denouncing a fascist blitz and calling for a gathering of artists and art and entertainment workers, the Municipality not only denies its promises of dialogue and participation, but signs an agreement with the advocates of the fascist blitz,  accepting De Fusco assignment in exchange of the promise of a second person in the management and sanctioning a principle of mere political subdivision of power. 

30th of January. After a week of crowded assemblies, hundreds of artists and workers gathered in front of the Teatro Argentina in the center of Rome but were welcomed by a deployment of the police riot department blocking the entrance. An incomprehensible unfolding of law enforcement tried to impede to the newborn Art workers’ constituent assembly and to the citizens their right to care and be directly involved in the public institution. The choice of De Fusco is critical as a matter of method and as matter of substance: it narrates a dying world,  far of the fast transformations of the contemporary world, where a cultural institution is lead by a white, cis-hetero, over 65, man. In his theatre seasons the women directors/choreographers represents less than the 7% of the program and only the 2,5% of the shows are created by artists under 40. 

January 31th. Again. In front of the Teatro India, Digos and riot police department identified artists distributing flyers and people in the audience. 

February 1st. Art workers’ constituent assembly took place in presence of the Mayor and the City Councilor of Culture in a room of the Municipality full of more than 300 people. The answers received during the meeting were evasive and devoid of credibility. The strong desire of being involved in politics is the most important fact of the day. 

In a city increasingly militarized in which law enforcement guard the theaters; in a country touching the minimum levels of cultural and social liveliness, as well as its critical capacity,  we want to embody this broad community desire. The Teatro di Roma’s case not only represents a dangerous precedent for the future nominations of the other cultural national institutions, but is the symbol of how the cultural system in Italy works. It is urgent to support and to resonate this cultural and political mobilization, before the right-wingers saturates every space of expression and transformation. We declare the state of cultural disaster. 

Art workers’ constituent assembly 

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ESP

¿Qué está pasando en Italia? 

Instituciones culturales ocupadas por la derecha con maniobras al limite de la legitimidad, división de nominaciones, policia antidisturbios custodiando los teatros publicos, la izquierda que gobierna la ciudad de Roma inepta e incompetente. 

Artistes, trabajadores, y profesionales del espectáculo, se están movilizando. ¿Qué está pasando en Italia? 

El sistema teatral italiano muestra todos sus límites: ausencia del contemporáneo y de investigación, producciones de los Teatro públicos nacionales monopolizadas por los directores (todos hombres), provincialismo, precariedad y subcontratación de les trabajadores. En un contexto nacional que carece de bienestar y derechos para les intermitentes, conocimiento específico de quienes deciden sobre cultura, calidad y acceso a la formación y financiación pública para producciones, compañías, festivales, residencias artísticas y centros de investigación. 

En Roma la quintaesencia de estos problemas se suma a la falta de espacios y a una gestión vergonzosa de la cultura, también por parte del centro-izquierda. Nuestras vidas están al límite. Queremos algo completamente diferente. 

20 de Enero. Tras tres años de comisionado, los derechistas en un CdA nocturno, impusieron con un golpe de mano el nombramiento del nuevo director general y artístico del Teatro Nacional de Roma, Luca De Fusco. Tras denunciar un blitz fascista, el Consejo Municipal de Roma, de centro-izquierda, convocó a les artistes y trabajadores de la ciudad. A pesar de ello, unas horas más tarde declaró haber llegado a un "acuerdo" con los mismos partidarios del blitz, aceptando el nombramiento de De Fusco a cambio de la promesa de una segunda figura directiva: la lógica del reparto del poder que conocemos demasiado bien. 

30 de enero. Tras una semana de asambleas multitudinarias, cientos de artistes y trabajadores se reunieron para una asamblea frente al Teatro Argentina, en el centro de Roma, pero se encontraron con la policía antidisturbios bloqueando la entrada. Un incomprensible despliegue de las fuerzas del orden que trató de impedir que la recién constituida Asamblea Constituyente de Trabajadores de las Artes Escénicas y la ciudadanía ejerciera su derecho a cuidar y participar en un Bien público. Además del método, también rechazamos la elección de De Fusco en su mérito: es una elección que habla de un mundo en extinción, el del Artista solo al mando, masculino, blanco, cis-hetero, de más de 65 años, alejado de las rápidas transformaciones del mundo contemporáneo. Un ejemplo de sus temporadas: las mujeres directoras/coreógrafas representan menos del 7% de la programación y sólo el 2,5% de los espectáculos están firmados por artistas menores de 40 años. 

31 de Enero. De nuevo. Frente al Teatro India, policías antidisturbios identifican a les artistes que reparten octavillas y a les espectadores. 

1 de Febrero. Se celebra la Asamblea Constituyente de les Trabajadores de las Artes Escénicas en presencia del Alcalde y el Concejal de Cultura en un Salón Municipal lleno, con más de 300 personas. Las respuestas recibidas fueron evasivas y carentes de credibilidad. El fuerte deseo de hacer política es el hecho más llamativo de la jornada. En una ciudad cada vez más militarizada, en la que las fuerzas del orden acuartelan los teatros; en un país que está alcanzando sus cotas más bajas de vivacidad cultural y social, así como de capacidad crítica, queremos dar cuerpo a este deseo y a esta amplia colectividad. El caso del Teatro di Roma no sólo sienta un peligroso precedente para todos los futuros nombramientos de grandes instituciones culturales, sino que también es emblemático del funcionamiento del sistema cultural en Italia. Es urgente apoyar y hacer resonar esta movilización cultural y política, antes de que las derechas saturen cualquier espacio de expresión y transformación. Declaremos el estado de catástrofe cultural.

Asamblea Constituyente de les Trabajadores de las Artes Escénicas

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Link: https://www.teatroecritica.net/2024/01/perche-de-fusco-al-teatro-di-roma-non-e-la-scelta-giusta/?fbclid=IwAR2kDhb13KVy1OMF8iTeDyzySK7Ol5SmZ6D-Xfjz1Qt4BY-U7BKrxoZB7Xs)

martedì 20 aprile 2021

Rifare il mondo / Remake The Globe - Lettera di adesione alla Rete Lavorat_ Spettacolo e Cultura Roma LIS

Oggi riceviamo un bellissimo regalo dall'artista e attivista segnante Diana Anselmo di Al Di Qua Artists che ha tradotto con questo video il testo Rifare il mondo / Remake The Globe in LIS. La traduzione LIS ci consente di diffondere alla comunità sorda i germi del primo movimento della Rete Lavorat Spettacolo Cultura che ha dato vita alla meravigliosa realtà del #globetheatreoccupato, oltre che di riflettere ulteriormente sugli strumenti che utilizziamo per raccontare il mondo che vogliamo cambiare.




martedì 13 aprile 2021

Rifare il mondo / Remake The Globe - Lettera di adesione alla Rete Lavorat_ Spettacolo e Cultura Roma




Oggi la rete composta da collettivi di lavorat_ dello spettacolo e della cultura, insieme a singole individualità, occupa il Globe Theatre.

ENGLISH AND SPANISH BELOW

Cosa sta succedendo in questi mesi? 

La pandemia, lo sappiamo, ma forse anche qualcos’altro. Qualcosa di profondo e radicale, qualcosa di istruito, agitato, organizzato. Sta succedendo che i/le la lavorat_ dello spettacolo sono senza reddito da un anno, e a partire da questa condizione di estrema fragilità hanno iniziato ad incontrarsi, a ragionare, a mobilitarsi, riappropriandosi in prima persona della lotta per una vita degna. 

Come tant_ altr_ lavorat_, viviamo in una condizione di precarietà strutturale, fatta di tutele inesistenti. Violenza, sfruttamento, fondi pubblici distribuiti secondo criteri escludenti, meccanismi quantitativi basati su profitto e iperproduttività: un sistema che nega alla cultura la sua funzione essenziale di costruzione e cura della collettività e che mina le nostre stesse esistenze. 

Precar_ si era già. 

E la politica?
Dopo più di un anno di pandemia e di mancate risposte da parte delle istituzioni, siamo costrett_ a barcamenarci in modo sempre più tossico tra occupazioni saltuarie, lavoro in nero, sussidi insufficienti e spesso non accessibili, ad auto-sfruttarci, a reinventarci trovando ancora altri modi di sopravvivere.
Oggi diciamo basta. 

Un’onda sta attraversando l’Europa e tocca oggi anche Roma, dove incontra una rete che da mesi intreccia collettivi, gruppi e singole individualità di lavorat_ dell’arte e della cultura. Questa assemblea cittadina, stratificata ed eterogenea, oggi occupa uno spazio pubblico per affermare con forza la necessità di ripensare un settore in crisi ben prima dell’emergenza sanitaria. 

È questo il tempo di rimettere in circolo energie, desideri, riflessioni. È questo il tempo di intrecciare le lotte, uscire dall’invisibilità, prendere parola. 

Oggi abbiamo deciso di riappropriarci di questo spazio pubblico, per renderlo il più possibile attraversabile, tornando a praticarne il significato, trasformandolo in un’agorà. Abbiamo l’urgenza di continuare questo processo di condivisione, perché l’onda si allarghi e diventi la più ampia possibile.

Non abbiamo bisogno di riaprire i teatri e gli spazi culturali, se non esistono le condizioni per farlo, in sicurezza e per tutt_. La ripartenza indiscriminata penalizza le esperienze più fragili e alimenta la competizione, aggravando un sistema già al collasso. Scegliere tra salute e lavoro non è un'opzione discutibile. Abbiamo bisogno di ripensare strutturalmente le condizioni del nostro vivere e lavorare, dando la possibilità a tutte le soggettività che si muovono nella città di farlo con noi, immaginando modelli che siano sostenibili, fondati su pratiche collaborative dal basso, e replicabili anche altrove. Quello che viviamo sulla nostra pelle in questi mesi è solo l’inevitabile tracollo di un sistema insostenibile per tutt_noi, che se oggi tocca chi è più fragile, presto finirà per desertificare l’intero panorama. 

Rivendichiamo il diritto a un reddito continuo, a una formazione retribuita e permanente, a un tempo di ricerca e studio che sia considerato lavoro. Sta emergendo chiaramente il bisogno di nuovi diritti sociali e di nuove tutele, di strumenti contro le discriminazioni e le disuguaglianze tra soggetti, accesso all'arte e alla cultura per tutt_. Difendiamo l'informalità degli spazi di produzione artistica e culturale attualmente esclusi dai circuiti di finanziamento, e ribadiamo la necessità di una revisione dei criteri di finanziamento pubblico. 

Da questo luogo pubblico, che vive però di uno strano binomio tra pubblico e privato, oggi prendiamo parola. Oggi entriamo per uscire fuori e vi invitiamo a farlo con noi, per costruire un discorso collettivo in cui tutt_ possano riconoscersi e iniziare subito a immaginare insieme nuovi paradigmi, nuovi statuti, nuovi diritti sociali per il lavoro precario, autonomo, intermittente. Invitiamo singol_ lavorat_, artist_, tecnic_, operat_, compagnie, istituzioni artistiche e culturali, teatri, festival, centri di ricerca, spazi formali e informali a sostenere la nostra lotta. 

Il tempo è adesso. 

Rete Lavorat° Spettacolo e Cultura 

Per aderire scrivete a campoinnocente@gmail.com 


#globeoccupato
#remaketheglobe
#nonpernoimapertutt
#precarxsieragià

Promuovono
Autorganizzat_ Spettacolo Roma
C.l.a.p. Camere del lavoro autonomo e precario
Il Campo Innocente
Mujeres nel Teatro
Presìdi Culturali Permanenti
Professionist_ Spettacolo e Cultura
Emergenza Continua
R.i.s.p. Rete Intersindacale Professionist_ Spettacolo e Cultura
Vito Scalisi Presidente Arci Roma

Sostengono 
Associazione Ex-Lavanderia
C.S.A. Brancaleone
Fivizzano27
L.O.A. Acrobax
Nuovo Cinema Palazzo
Pianeta Sonoro 
Potere al Popolo! Cultura e Spettacolo
Radio Sonar
Scup – Sport Cultura Popolare
30Formiche

Sottoscrivono (elenco in aggiornamento)

A2U-Attrici e Attori Uniti / Santarcangelo Festival / Centrale Fies / Short Theatre / Sasha Waltz / Massimo Conti / Kinkaleri / Teatro di Roma - Teatro Nazionale / Playgirls From Caracas / Motus / Mariangela Gualtieri, Cesare Ronconi - Valdoca Teatro / Arci / Malombra / Rodrigo D'Erasmo - Afterhours / mk / Collettivo CHEAP - Bologna / Festival Inquiete / Grande Come Una Città- Terzo Municipio Roma / Art for UBI / Macao / Muta Imago / Indisciplinarte / Fiorenza Menni e Andrea Mochi Sismomdi - Atelersi / Non Una Di Meno Roma / Angelo Mai / Francesca Pennini - Collettivo Cinetico / Assalti Frontali / Associazione Teatro del Lido di Ostia / Csoa eXsnia / Circolo di Cultura Omosessuale Mario Mieli / Nonna Roma / Mi riconosci? Sono un professionista dei beni culturali / Johanne Affricot - GRIOT Mag / Festival Bande de Femmes / Sale Docks / L’Asilo Filangieri / L4R / Extragarbo / lascadargilla / BLUEMOTION / Industria Indipendente / Teatro Trastevere / Cinzia Clemente - obiettivo Successo / Atto Nomade Teatro / Lo stato dei luoghi / Terzo Paesaggio / Bartolini/Baronio / Link Roma / DOM- / Basti/Caimmi / Federico Moschetti / Alessandra Cristiani / TradirEfareTeatro / Collettivo RagazzeR.A.C. 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lunedì 18 gennaio 2021

ART FOR UBI. Il manifesto in italiano



Germogliato di una scrittura collettiva, ripubblichiamo qui Art for UBI Manifesto – 1, promosso a livello internazionale dall’Institute of Radical Imagination. "Il reddito di base universale ed incondizionato (UBI) è la migliore misura per il settore artistico e culturale. Al tempo stesso, i lavoratori e le lavoratrici dell’arte chiedono il reddito di base non solo per sé stess*, ma per tutt*."

Orientarci verso il reddito per tutt^ ci sembra il movimento da mettere in atto: uscire dalla logica dell'emergenza e iniziare a cambiare i sistemi, a inventare nuovi modelli. Dopo anni di austerity e di definanziamento, arriveranno molte risorse, su un sistema strutturalmente carente e che produce disuguaglianze: reddito per precar^/intermittent^ e ripensare le istituzioni artistiche. I corpi di tutt^, il diritto al benessere e alla fragilità, l'agibilità dello spazio pubblico e nuove istituzioni culturali sono i temi che vogliamo affrontare, da subito.
Alleanze e corpi multipli.


Click here for english

1/ Il reddito di base universale ed incondizionato (UBI) è la migliore misura per il settore artistico e culturale. Al tempo stesso, i lavoratori e le lavoratrici dell’arte chiedono il reddito di base non solo per sé stess*, ma per tutt*.

2/ Tutte quelle misure che non raggiungono un salario di sussistenza, non sono definibili come UBI. Questo deve superare la soglia di povertà. Per eliminare la miseria, l’UBI deve corrispondere, almeno, al salario minimo di uno Stato o di una regione.

3/ L’UBI libera tempo e ci libera dal ricatto del lavoro precario e dalle condizioni di sfruttamento sul lavoro.

4/ L’UBI non è sottoposto a condizioni ed è corrisposto indipendentemente dallo status sociale, dalla performance lavorativa e dalle capacità. Si oppone alla menzogna meritocratica che copre il privilegio di classe.

5/ L’UBI non è un ammortizzatore sociale o una riforma del regime di disoccupazione. È il riconoscimento minimo di quel lavoro invisibile, essenziale per la riproduzione delle vita, lavoro spesso non riconosciuto, ma necessario, come prova il crescente bisogno sociale di cura.

6/ L’UBI chiarisce che il lavoro salariato non è più il solo mezzo di redistribuzione della ricchezza. Anzi, esso è alla base di un modello insostenibile. Salario è un altro nome dello sfruttamento delle lavoratrici e dei lavoratori che ricevono meno di quanto danno.

7/ Le prospettive transfemministe e decoloniali ci insegnano a dire NO a tutte forme di sfruttamento invisibili ed estrattive, specialmente alle condizioni di precarietà tipiche del mercato e del lavoro artistico.

8/ L’UBI afferma il diritto all’intermittenza, alla privacy, all’autonomia, il diritto di rimanere offline e di non essere reperibili 24/7.

9/ Distribuendo ricchezza senza obblighi burocratici, l’UBI rifiuta la struttura piramidale dei finanziamenti e del complesso industriale del non-profit culturale. La burocrazia è il vampiro delle energie delle lavoratrici e dei lavoratori dell’arte. È ciò che le/li trasforma in imprenditori del sé stess*.

10/ Pretendendo l’UBI, le lavoratrici ed i lavoratori dell’arte non difendono una corporazione o una categoria. Al contrario, ess* intaccano il ruolo che classe e privilegio svolgono nella percezione dell’arte. L’UBI è universale Perché è per tutt* e permette a tutt* agibilità creativa

11/ La salute dell’arte è direttamente collegata ad un tessuto sociale in salute. Chiedere l’UBI e praticare un’etica della cura reciproca sono i più potenti gesti di cura nei confronti della società che lavoratrici e lavoratori dell’arte potrebbero fare.

12/ Interrompendo la logica della sovrapproduzione, l’UBI ci libera dai modi presenti della produzione capitalistica e dai loro effetti nocivi sul pianeta. L’UBI è una tecnica cosmogenetica ed un mezzo per ottenere giustizia climatica.

13/ Dove trovare i soldi per un reddito di base? L’UBI mette in discussione l’attuale sistema fiscale europeo e non solo. L’UBI è uno strumento che ci permette di ripensare le transazioni finanziarie, l’estrattivismo delle piattaforme digitali, la liquidità ed il debito. Nessun servizio pubblico deve essere tagliato per implementare l’UBI.

14 L’UBI ispira molti collettivi artistici e molte comunità a testare diversi strumenti per una redistribuzione più equa di risorse e ricchezza: a partire da sistemi autogestiti di mutuo soccorso basati sulla collettivizzazione dei guadagni, fino a soluzioni temporanee per liberare i lavoratori cognitivi dai vincoli pubblici e privati (e non solo). Vogliamo fare nostre tali sperimentazioni.

SIGNATURES

Individuals

·         Emanuele Braga / Macao, Milan; Institute of Radical Imagination

·         Marco Bravalle / Sale Docks, Venice; Institute of Radical Imagination

·         Gabriella Riccio / L’Asilo, Naples ; Institute of Radical Imagination

·         Ilenia Caleo / Campo Innocente; Incommon – Università IUAV Venezia

·         Anna Rispoli / Artist

·         Maddalena Fragnito / Macao, Milan; Phd at Coventry University

·         Andrea Fumagalli / Effimera; University of Pavia

·         Nicola Capone / Philosopher; L’Asilo, Naples

·         Luigi Coppola / Artist

·         Giuseppe Micciarelli / L’Asilo, Naples, University of Salerno

·         Julio Linares / Economist and Anthropologist; JoinCircles.net

·         Dena Beard / The Lab, San Francisco

·         Manuel Borja-Villel / Museum Director, Madrid

·         Salvo Torre / Professor, member of POE Politics, Ontologies, Ecologies

·         Sara Buraya / L’Internationale; Institute Of Radical Imagination

·         Kuba Szreder / Curator and theorist, Warsaw

·         Dmitry Vilensky / Chto Delat

·         Charles Esche / Director of Van Abbemuseum, Eindhoven

·         Franco Bifo Berardi / Philosopher

·         Gregory Sholette / Artist

·         Zeyno Pekunlu / Artist, Institute of Radical Imagination

·         Anna Daneri / Forum dell’arte contemporanea italiana

·         Massimo Mollona / Goldsmiths’ University of London, Institute of Radical Imagination

·         Jerszy Seymour / Artist and Designer; Sandberg Institute

·         Marco Assennato / Maître de conférences in filosofia, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture, Paris-Malaquais

·         Roberto Ciccarelli / Philosopher and journalist

·         Sandro Mezzadra / Philosopher

·         Geert Lovink / Institute of Network Cultures, Amsterdam

·         Alisa Del Re / senior professor Ateneo Patavino

·         Andrea Gropplero / Film Director

·         Giuseppe Allegri / Activist

·         Elena Lasala Palomar / Institute of Radical Imagination

·         Nicolas Martino / Philosopher

·         Ilaria Bussoni / Editor and curator

·         Danilo Correale / Artist

·         Annalisa Sacchi / Incommon – Università IUAV Venezia

·         Giada Cipollone / Incommon – Università IUAV Venezia

·         Stefano Tomassini / Incommon – Università IUAV Venezia

·         Piersandra Di Matteo / Incommon – Università IUAV Venezia

·         Elena Blesa Cabéz / Researcher, Barcelona; Institute of Radical Imagination

·         Jesús Carrillo / Senior Lecturer at the Department of History and Theory of Art Universidad Autónoma de Madrid; Institute of Radical Imagination

·         Pablo García Bachiller / Arquitecto; Institute of Radical Imagination

Organizations

·         Institute of Radical Imagination

·         Il Campo Innocente

·         Macao

·         Sale Docks

·         Chto Delat

·         L’Asilo

·         Euronomade

·         Dirty Art Department Gerrit Rietveld Academie and Dirty Art Foundation

·         Effimera

·         OperaViva Magazine

·         Basic Income Network – Italia

·         Community and Research for Circles UBI

·         Forum d’arte contemporanea

·         Global Project

·         Radio Sherwood

·         Dinamopress

·         AWI Art Workers Italy

·         Maestranze dello Spettacolo Veneto

venerdì 7 agosto 2020

VOCI ALLEATE: Intervento del collettivo EXTRAGARBO Il Campo Innocente | Santarcangelo Festival | 16.07.2020

Descrizione immagine: nella parte destra del riquadro, spostata verso il basso, appare la scritta “ALLA VISIBILITà COME COMPENSO. NO”. La frase è scritta con caratteri neri e maiuscoli. La parola NO è più grande delle altre. Sullo sfondo, in tinte pastello, sfumature di verde, violetto e lilla

Il 16 Luglio a Santarcangelo Festival abbiamo aperto un tavolo di immaginazione [transfemminista] per creare un percorso di autoinchiesta collettivo e capire cosa sta accadendo in era post-pandemica a artist, tecnic, lavorat dell’arte dal vivo. Nell'idea di mappare pratiche, punti di vista, posizionamenti, far emergere ciò che spesso resta invisibile abbiamo invitato altr a prendere parola per moltiplicare ed espandere il più possibile le istanze in campo. Quello che segue è l'intervento del Collettivo EXTRAGARBO


EXTRAGARBO è un collettivo di sei artist* basat* a Venezia che da un anno lavorano insieme fondendo le loro ricerche individuali per intervenire sul reale attraverso uno sguardo attento ai mutamenti. Quest’anno hanno partecipato a Santarcangelo Festival 2050 come  volontar* e come artist*, attraversando la città con delle incursioni performative “fragorose” e creando degli habitat estemporanei come parte del progetto THIS IS YOUR CAPTAIN, HE HE | isole querelas.


L’incontro aperto del Campo Innocente è stato uno spazio prezioso per il nostro collettivo perché ci ha dato l’opportunità di formulare delle questioni delicate e scomode che difficilmente avremmo potuto affrontare in un altro contesto. Abbiamo sentito l’urgenza di mettere in campo queste questioni proprio perché riguardano dinamiche di potere pervasive, sistematiche, di cui siamo tutt* vittime e complici allo stesso tempo.


Prendiamo parola dalla condizione precaria di student*/giovani artist*. L’ambivalenza di questa condizione è data dal fatto che da un lato siamo appetibili e produttori di plusvalore, e dall’altro siamo particolarmente vulnerabili e sfruttabili.

La prima domanda che ci poniamo, di conseguenza, è: 

Quali strumenti ci diamo per dire NO? 

Molto spesso sentiamo il bisogno di dire no, però non abbiamo alternative, e quindi un’altra domanda è:
come ci diamo collettivamente la possibilità di dire NO?

Il problema infatti, è che se dico NO da sol*, me ne assumo da sol* le conseguenze; servirebbe quindi che ci dessimo un metodo collettivo per permetterci di dire NO senza che io ne debba pagare le conseguenze come singol*.


Un’altra domanda che abbiamo sentito l’urgenza di formulare è: come evitiamo di essere complici e di alimentare un sistema che è tutto basato sul lavoro gratuito e/o sottopagato (tirocinio, servizio civile, volontariato)? 

Come facciamo a contrastare questo sistema quando le dinamiche che esso mette in atto condizionano perfino le realtà che ci sono care e alle quali ci sentiamo affini?

Noi stess*, come giovani artist*, nel momento in cui proviamo a mettere in piedi dei progetti da zero, ci troviamo spesso a dover porre come loro prima condizione di esistenza il nostro lavoro gratuito e/o quello di nostr* amic*/collegh* e conoscenze.

Come affermiamo la nostra legittimità come lavorat* dell’arte in una realtà che si regge in gran parte sul lavoro gratuito di tirocinanti e volontar*?

 

A questa considerazione se ne collega un’altra. Infatti ci sembra che in questo momento storico di riapertura post-pandemia, la questione non sia più solamente “Come resistiamo alla retorica della visibilità e della passione?”, ma “Come resistiamo alla stessa retorica della resistenza, della militanza, e della solidarietà?”

Come faccio a dire NO quando il discorso è: “se tu non ci sei, questa cosa non esiste” ? o quando mi viene detto: “c’è bisogno che tu abbassi le tue pretese a livello di condizioni di lavoro perché altrimenti non ce la facciamo”?

 

Tutto questo ci porta a chiederci concretamente: Cosa uscirà da questo incontro? Chi sono l* nostr* alleat*, chi sono l* nostr* referenti? A chi ci rivolgiamo? Come facciamo per delineare una metodologia che porti a una vera resistenza collettiva a questo sistema e che permetti di spostare i parametri del problema? E soprattutto, chi risponderà a tutte queste domande?


lunedì 20 luglio 2020

VOCI ALLEATE: Al Di Qua Artists – Alternative Disability Quality Artists


Descrizione immagine: nella parte alta del riquadro, spostata verso destra, appare la scritta “LA MIA PERFORMANCE è UNA PERFORMANCE, LA MIA VITA. NO”. La frase è scritta con caratteri neri e maiuscoli. La parola NO è più grande delle altre. Sullo sfondo, in tinte pastello, sfumature di azzurro e violetto

Il 16 Luglio a Santarcangelo Festival abbiamo aperto un tavolo di immaginazione [transfemminista] per creare un percorso di autoinchiesta collettivo e capire cosa sta accadendo in era post-pandemica a artist, tecnic, lavorat dell’arte dal vivo. Nell'idea di mappare pratiche, punti di vista, posizionamenti, far emergere ciò che spesso resta invisibile abbiamo invitato altr a prendere parola per moltiplicare ed espandere il più possibile le istanze in campo: Johanne Affricot di GRIOT Italia, piattaforma e collettivo artistico e culturale internazionale che porta alla luce e amplifica le diverse storie e voci dell’Africa, della diaspora africana e altre culture e contaminazioni. Giulia Mengozzi e Amos Cappuccio di Art Workers Italia, un'associazione culturale composta da lavoratrici e lavoratori delle arti contemporanee nata durante l’attuale crisi dovuta alla pandemia e Diana Anselmo e Chiara Bersani di Al Di Qua - Alternative Disability Quality Artists, un gruppo di artist e lavorat dello spettacolo con disabilità. 

QUI è possibile visionare il video dell'incontro.


Siamo convint che razzismo, sessismo, precariato, abilismo, siano tentacoli di un medesimo problema che riguarda tutt, sono condizioni esistenziali che ci attraversano. Prenderne coscienza è la prima apertura per problematizzare le dinamiche escludenti che intossicano il nostro ambiente, sociale e lavorativo. Durante l'incontro il collettivo Al Di Qua - Alternative Disability Quality Artists ha aperto una breccia su quel sistema che disabilita persone, professioni, ambienti, relazioni e sguardi. Qui di seguito condividiamo per complicità e sentita prossimità il loro intervento.


Al Di Qua - Alternative Disability Quality Artists è un gruppo di artist e lavorat dello spettacolo con disabilità nato durante la pandemia globale del 2020 quando ha iniziato a confrontarsi e porsi domande, concedendo alle risposte il tempo della maturazione, a stare nel disaccordo, a scoprirsi molteplici e compless.


________

“Esiste un muro” abbiamo dichiarato “e quindi esistono un Al Di Qua e un Al Di Là”.
Nell’Al Di Qua eravamo monadi solitarie ma ci siamo riunite, abbiamo dato nuovi nomi alle cose, ci alleniamo collettivamente ad essere forza eterogenea e compatta. Cerchiamo insenature nel muro per farlo crollare. Vogliamo contagiare con forza capillare l’Al Di Là, costruire nuovi spazi di possibilità, rileggere i meccanismi di partecipazione, diventare voce nel cuore del dibattito contemporaneo affinché il nostro corpo non sia la prima e ultima cosa che si dica di noi.
Vogliamo che nessun parli mai più a nome nostro! 
Questa è la nostra prima uscita.

Ciao,
come stai?
Noi stiamo bene oggi perché abbiamo finalmente deciso di scriverti. E lo stiamo facendo da molto vicino, dall'Al Di Qua.


Siamo artiste e lavorat dello spettacolo accomunati dall’essere orgogliosamente portatrici di corpi disabilitati.
Non chiederti cosa sia La Disabilità, è la domanda sbagliata!
Chiediti invece Cosa ci rende disabili.
E tu? Cosa ti rende disabile?


Non sono i nostri corpi il problema, non le nostre competenze fisiche, motorie, sensoriali, neurologiche, cognitive. Noi non possiamo più accettare che sotto un unico confortevole termine dal sapore medico-scientifico vengano raccontati e appiattiti i nostri corpi, le nostre storie, le nostre mutevoli identità: non parliamo di disabilità ma di Esperienze Disabilitanti imposte da una società costruita sul modello di quell’unico essere umano occidentale, maschio, bianco, abile, sano, cis, etero.


E voi, vi siete sentite impotenti durante la quarantena?
Che esperienze disabilitanti avete avuto voi? Vi hanno lasciato cicatrici?
Ve le ricordate ancora?
Se Sì, ve ne prendete cura?


Parliamo di quella società che ha creato una scala di valutazione delle abilità, per poi selezionare i corpi e gli stili di vita che avevano diritto ad abitare il mondo, relegando gli altri a specifiche
periferie.
Per noi, per esempio, sono state costruite riserve naturali dove, ci viene detto, potremmo stare bene.


E tu? Pensi che noi ci stiamo bene nelle vostre riserve naturali? 
Ci hai mai chiesto se vogliamo i “progetti inclusivi”? 
Riuscite a notare la differenza tra “dare spazi di autonomia” e “concedere spazi controllati”?


Ci è stato detto che il nostro essere corpi marginalizzati è diverso dalle altre esperienze di minoranza.
Ci è stato insegnato a dire permesso, grazie, scusa.
Ci è stato imposto di non pretendere
C’è sempre stato una specialista, professionisti, artiste a spiegarci chi eravamo e cosa dovevamo fare.


Siete sicure che i “bisogni speciali”, per esempio di comprensione - ascolto - validazione, siano davvero necessità così speciali e non piuttosto di tutte?


Di noi, da sempre, discutono gli abili, e no, qui il maschile non è casuale.
Sui nostri corpi “gli altri” fanno esperimenti, creano visioni, scrivono narrazioni, traggono ispirazioni.


E tu, sei sicuro che sarai abile per sempre?
Siete sicure che le persone accanto a voi, adesso, siano tutte abili?
Siete sicuru di poter riconoscere una persona che subisce esperienze disabilitanti solamente guardandola in faccia?
Siete sicuri che una persona con disabilità nascosta si senta serena nello svelarsi? Perché?
Siete sicure che non subirebbe ritorsioni professionali?
Siete sicuru che quando sarete meno prestanti di adesso, e vi assicuro che accadrà, sareste pronte a rinunciare a lavorare?
Sareste pronti a delegare la vostra vita e le vostre ambizioni alle scelte di altri?
Se vi guardate attorno, quante persone con disabilità vedete in posizione lavorative di direzione/decisione/potere?


Che differenza c’è tra “far sentire una voce” e “appropriarsi di quella voce”?


Stella Young, drammaturga, giornalista e attivista australiana con disabilità morta nel 2014, è stata la prima a dire “I’m not your inspiration”.
Noi ora lo ripetiamo.
Lo moltiplichiamo.
Lo amplifichiamo.
“We are not your inspirations”.
Non siamo qui PER VOI. Siamo qui PER NOI.
Per prendere lo spazio che non ci è mai stato concesso.
Per costruire immaginazioni e non semplicemente alimentarne.
Per prendere parola.
Per creare un precedente a coloro che arriveranno dopo.


Per formarvi.
Per formarci.
Per smettere di essere eccezioni.


Siete sicur che vi aspettavate che ci fossimo anche noi?


Non ti preoccupare, non ci perdiamo di vista.
Ti chiamiamo noi,
presto.

Siate felici,
Al. Di. Qua. Artists